Dunedin est une des villes les plus australes de Nouvelle Zélande (et du monde peut on dire, puisqu’au delà de l’Australie et de l’Afrique du Sud). Hyper étudiante, les 100 000 habitants voient chaque année 20 000 étudiants débarquer pendant les périodes scolaires. Et c’est au travers de ses rues que nous découvrons le street-art super développé pour cette ville du bout du monde.
Les pubs ne désemplissent pas, notamment pendant les soirs de match. Et les matins aussi, nous avons pu assister au match All Blacks vs Irland. Aucun enjeu, cela faisait 113 ans que l’Irlande n’avait pas battu la Nouvelle Zélande. Coup d’envoi à 9h du matin. Nous étions au café, les vrais fans, eux, à la pinte. Et contre toute attente, l’Irlande gagne 40 à 29 !!! Historique ! Et dans la série record, Dunedin a la ville la plus inclinée au monde. 35%. Paf. Parfait pour tester ses freins de campervan…
En dehors de cela, Dunedin est connue pour son street-art. On ne peut pas dire que je m’y intéresse particulièrement (notamment à paris qui pourtant est riche en graffitis et en artistes), mais l’occasion faisant le larron, nous rencontrons Victoria qui organise des tours de la ville pour découvrir son monde. Small City, Big Walls, comme l’annonce son site.
Avant de commencer le tour de la ville, elle s’excuse et nous dit que cela va prendre un peu plus de deux heures (pour ne vois que l’essentiel du Street-art) ! Ravis, nous la mettons à l’aise. Et ca commence…
Victoria connaît 99% des graffitis et des artistes. 99% car parfois apparaissent sauvagement (comme la discipline le préconise) des nouveautés pendant la nuit. Dans la mesure du possible, elle rencontre ces artistes ou du moins communique avec eux, via les réseaux sociaux (notamment l’Instagram de Victoria, nettement plus riche en photo que notre article).
Il existe un comité à Dunedin qui, financé par des mécènes, invite des graffeurs du monde entier. Et c’est ainsi que chaque année, la ville commande des peintures « officielles ». Ce qui n’empêche pas les artistes de street-art de besogner la nuit sans permission également, pour le plus grand plaisir des amateurs.
C’est ainsi que des artistes tels que Roa (Belgique), Pixel Pancho (Italie) Daleast, (Chine) ou Phlegm (Angleterre) pour ne citer qu’eux, passent par cette ville un peu perdue à l’autre bout du monde !
Evidemment la ville laisse ses artistes locaux s’exprimer, comme Jack Pillans, connu internationalement pour son pointillisme !
Nous lui avons demandé si elle même, passionnée, s’adonnait au street-art. Elle a rit et dit que non, elle laissait cela aux vrais artistes. Puis elle a terminé son tour sur ce drôle d’arbre, tout enturbané de tricots !
Au moment de lui dire au revoir, elle nous avoue que l’arbre tricoté était son idée et que c’était sa modeste contribution au tour artistique de la ville. Merci victoria !
Oh la la je veux y aller et faire le meme tour !
Il doit y avoir des nouveaux graffs en plus !!
🙂